C’est la rentrée : rentrée des classes, rentrée dans les entreprises, rentrée pour toutes les activités sportives, de loisirs et d’animation. Il est certain que la réussite des unes entraînera la réussite des autres et malheureusement il risque d’en être de même pour un échec.
Pour l’instant, les dirigeants des associations sont dans l’expectative. L’inquiétude naissante est surtout provoquée par l’incertitude du moment. Comment va évoluer ce fichu virus, quelle va être la réaction et surtout le degré de confiance des parents, serons-nous dans la possibilité de mettre en place et de faire respecter les conditions sanitaires qui nous seront imposées ?
Nous ne détenons pas toutes les clés mais nous devons nous préparer à accueillir et à encadrer tous les adhérents, nouveaux et anciens, qui ont hâte de retrouver les copains, les amis, les camarades, les partenaires. Au-delà de la formation et de la compétition, le lien social engendré par la pratique sportive sous toutes ses formes doit être complètement rétabli.
Toutes les fédérations ont maintenant établi des protocoles sanitaires et adressé des recommandations. Le ministère des sports et ses déclinaisons régionales et départementales rappellent sans cesse le cadre législatif à respecter pour préserver la santé des pratiquants, des encadrants, des accompagnateurs et des spectateurs. Nous nous devons d’en faire une stricte application, il en va de la santé de toutes les personnes que nous accueillons. Il en est de même pour les décrets que pourraient prendre les services préfectoraux en fonction de l’évolution de la pandémie. Souhaitons simplement de la cohérence pour l’ensemble des décisions.
Au niveau financier, le manque à gagner de nombreuses associations engendre de réels soucis. Au-delà des efforts faits au niveau des cotisations, il ne faut pas hésiter à faire appel aux différents fonds de solidarité mis en place (attention aux dates limites), tant pour alléger les trésoreries que pour apporter une aide lors de l’organisation de stages ou l’emploi d’un encadrant.
Nous ne savons pas de quoi demain sera fait. Alors faisons confiance aux chercheurs pour éradiquer au plus vite cette maladie. Ayons confiance en nous pour nous adapter et trouver des conditions satisfaisantes pour que le sport et les associations qui l’encadrent puissent continuer à remplir le rôle primordial et indispensable qui était le leur jusqu’en mars.
Etre sportif, c’est vivre avec toujours l’espoir de faire mieux dans la performance, dans le bien être, dans la convivialité. Alors gardons l’espoir !
Le SPORT doit redémarrer en Sarthe.
Le SPORT va redémarrer.
René BRUGGER
Président du CDOS 72